mardi 23 juillet 2024

L'ASSOCIATION ANIME LA 1ère CONFÉRENCE SUR ERNEST GUÉRIN

 Ce dimanche 21 juillet à 15 heures, ce sont les Amis du musée qui assuraient l'animation de la première conférence de la saison sur l'exposition en cours. Elle était assurée par Christian Bellec, président de notre association. Le titre choisi pour cette conférence reprenait tout simplement celui de l'exposition : "Ernest Guérin, (1887-1952) peintre et enlumineur breton" 

Un peu plus d'une trentaine de personnes, parmi lesquelles de nombreux adhérents de l'association, étaient présents en ce début d'après-midi dans la salle de conférence du musée, pour en apprendre un peu plus sur la vie et l’œuvre de l'artiste. 

La salle de conférences du musée, avec l'auditoire écoutant le conférencier


Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, et Christian Bellec, avant le début de la conférence


 Une première partie de cette présentation a été consacrée à la biographie du peintre, de sa naissance à Rennes à son installation, après la Première Guerre mondiale, sur la presqu'île de Quiberon où la famille (le couple aura cinq enfants) ouvre une galerie place Hoche, à Quiberon même, en 1923. Elles migre ensuite vers Dinard où une seconde galerie est ouverte en 1925 jusqu'en 1933. Guérin revient par la suite dans le Morbihan, dans sa maison "Ty Santez Anna" de Beg-er-Vil, mais devra la quitter définitivement en 1942 lorsque les Allemands font évacuer la presqu'île pour protéger la base sous-marine de Lorient. La famille s'installe alors à Bignan non loin de Locminé. Guérin, dont la vue baisse (il abandonne alors la réalisation de miniatures) décède en 1952 à l'âge de 64 ans.

Une assistance nombreuse présente à la conférence de Christian Bellec, président de notre association

 La seconde partie de la conférence sera consacrée à l'étude de l’œuvre de l'artiste au travers de ses particularités et de ses temps forts. La réalisation de "multiples" tout d'abord, où Guérin, lorsqu'il est satisfait d'une œuvre et lorsque l'aquarelle se vend bien, n'hésite pas à la reproduire à de nombreux exemplaires, avec quelques variantes, presque toujours à partir d'un paysage réel mais prenant néanmoins certaines libertés par rapport à la réalité. L'influence du japonisme dans le parti-pris esthétique de la réalisation de ses pins grêles, noueux, aux troncs tordus, présence récurrente dans ses aquarelles, a été évoquée, sans oublier celle de ces petits personnages souvent réduits à de simples silhouettes qui viennent apporter une touche colorée dans un paysage qui, parfois, pourrait paraître trop vide.
 

La directrice du musée et le président de l'association quelques instants avant la conférence

Un chapitre de la conférence sera consacré à l'artifice utilisé par l'artiste pour impulser le mouvement jusque dans ses œuvres de plus petites dimensions. Les foulards, les étoles, les écharpes et les ceintures de tabliers volètent à tout vent, comme chez Jean-Julien Lemordant !... L'aspect enlumineur n'a pas été oublié. Enfin, après la mention rapide des portraits dans le paysage, la présence humaine est bien sûr requise, à nouveau, dans les fameux triptyques représentant les grands pardons de Bretagne où Bretons et surtout Bretonnes, aux robes et tabliers colorés, sont les acteurs à part entière de la scène reproduite.

Une seconde conférence sera assurée par Jean-Paul Eyraud, l'initiateur de l'association des amis d'Ernest Guérin, et aura lieu durant le week-end des Journées du Patrimoine, le dimanche 22 septembre à 15 heures. Elle aura pour titre : "Vers une redécouverte de l'oeuvre d'Ernest Guérin"
 

mercredi 10 juillet 2024

UN LEGS DE 15 TABLEAUX AU MUSÉE DU FAOUËT

 C'est un legs exceptionnel de quinze tableaux qui a été officialisé au musée du Faouët ce mardi 9 juillet au matin !

Ainsi, la salle de conférences du musée accueillait pour l'occasion la totalité des œuvres concernées accrochées au mur et un "en-cas" de viennoiseries et du café attendaient les invités, sur les tables voisines....  

La salle de conférences du musée préparée pour la signature de la délivrance du legs...


Les tableaux du legs accrochés dans la salle de conférences du musée

En effet, fin 2023, le musée et la municipalité ont été avertis par une étude notariale de Bannalec qu'un couple de Larmor-Plage, décédés tous deux dans le courant de l'année, avait légué au musée une quinzaine d’œuvres de peintres bretons. 

Monsieur et Madame Le Gaillard, Marthe et Maurice, étaient des habitués du musée, bien connus d'Anne Le Roux-Le Pimpec, la directrice, car ils étaient depuis plusieurs années des prêteurs réguliers lors des différentes expositions temporaires et assistaient de façon assidue aux vernissages de ces expositions.

Les époux Le Gaillard avaient également décidé de léguer une quinzaine de tableaux au musée de Pont-Aven (entre autres des œuvres d'Henry Moret et Maxime Maufra) et la signature de la délivrance du legs - c'est l'appellation officielle de la démarche - aura lieu pour ce musée vendredi 12 juillet.

De gauche à droite, Yvonne Rayer, maître Bazin, le maire Christian Faivret et Anne Le Roux-Le Pimpec

  A 9h 30, ce mardi, Maître Bazin, notaire, est donc venu au musée du Faouët pour officialiser le legs et procéder à la signature. S'étaient réunis pour l'occasion Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, Christian Faivret, maire du Faouët, Yvonne Rayer, adjointe à la culture, accompagnée de quelques élus du conseil municipal. Étaient également présents, Christian Bellec, président des Amis du musée du Faouët, Sophie Kervran, directrice des musées de Concarneau-Cornouaille Agglomération (CCA) dont fait partie - avec le musée de la pêche - le musée de Pont-Aven, ainsi que Monsieur Christian Dautel, maire de Pont-Aven.

Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, évoque ses rencontres avec les époux Le Gaillard

Chronologiquement, Monsieur Christian Faivret a présenté le legs et les tableaux concernés par ce dernier. Anne Le Roux-Le Pimpec a ensuite évoqué dans quelles conditions elle avait connu Marthe et Maurice Le Gaillard, précisé leur personnalité et leurs liens, leur histoire avec le musée. 

Marthe et Maurice Le Gaillard, le couple de généreux donateurs, vers la fin de leur vie...
 

Maître Bazin signe la délivrance de legs sous les yeux du maire du Faouët, Christian Faivret



A son tour, Christian Faivret, maire du Faouët signe le document officialisant le legs au musée

Maître Bazin a ensuite dit quelques mots sur le couple dont il était chargé de la succession et sur les conditions de ce legs à la fois au musée du Faouët et au musée de Pont-Aven.

Le notaire, Maître Bazin, Sophie Kervran, directrice du musée de Pont-Aven et le maire de la ville, Christian Dautel  

 

L'ensemble des participants devant l'huile d'Adolphe Beaufrère : Kernévénas, environs du Pouldu

Parmi les œuvres léguées par les généreux donateurs, on trouve quatre tableaux de Jean-Bertrand Pégot-Ogier. En toute logique, puisque le musée, à l'été 2015, a présenté une grande rétrospective sur l'artiste à l'occasion du centième anniversaire de sa mort.

Noce bretonne (mars 1897) de Jean-Bertrand Pégot-Ogier - hst 73 x 92 cm

Barques au mouillage de Jean-Bertrand Pégot-Ogier - huile sur panneau 54 x 30 cm

Promenade avec les enfants un dimanche de Jean-Bertrand Pégot-Ogier - hst 50 x 65 cm

Plusieurs œuvres de Pierre de Belay, dont deux scènes de plage : Les enfants à la plage (ou Sur la plage à Concarneau) et Plage avec parasols font partie du legs.

Plage avec parasols de Pierre de Belay - gouache 40 x 51 cm

Enfants à la plage (1925) de Pierre de Belay - gouache 40 x 52 cm

Une très belle scène de rentrée des barques sardinières en cabanage par Étienne Bouillé : Les sardiniers au mouillage, tableau qui avait été présenté au musée lors de l'exposition sur les métiers, fait aussi partie de la donation.

Sardiniers au mouillage d'Étienne Bouillé - hst 27 x 41 cm

Plusieurs œuvres d'Adolphe Beaufrère font également partie du legs. L'artiste originaire de Quimperlé a travaillé à plusieurs reprises au Faouët et a habité Larmor-Plage comme les époux Le Gaillard. Ont été légués, Le pont Lorois ; Kernévénas, environ du Pouldu ; Fort et voiliers ainsi que Foins à Kerblaisy.

Fort et voiliers d'Adolphe Beaufrère - huile sur panneau 38 x 31 cm

Enfin une toile de Louis-Marie Désiré-Lucas : La Hêtraie des Plomarc'h complète la liste des ces quinze tableaux qui intègrent la collection permanente du musée du Faouët.

La Hêtraie des Plomarc'h de Louis-Marie Désiré-Lucas - hst 65 x 54 cm

Dans un souci de ne pas dissocier les deux legs aux deux musées, l'un morbihannais, l'autre finistérien que fréquentaient le couple Le Gaillard, musées qui par ailleurs sont en liens étroits et très heureux de leur complémentarité, Sophie Kervran, directrice du musée de Pont-Aven, était présente cette matinée au musée du Faouët. De la même manière, Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice de notre musée, sera présente vendredi prochain 12 juillet à Pont-Aven pour la "signature-miroir" de cette double délivrance de legs. Que cet évènement renforce encore un peu plus la coopération entre les deux établissements !...


mardi 21 mai 2024

VISITE DE L'EXPOSITION ANNA BOCH Á PONT-AVEN

 Mercredi 15 mai, une douzaine d'entre nous avions rendez-vous au musée de Pont-Aven pour profiter, en cette après-midi au temps capricieux, d'une visite guidée commentée de l'exposition : "Anna Boch, un voyage impressionniste". 

 

Les adhérents présents, en compagnie de quelques membres du bureau de l'association

Emmenés par une jeune conférencière, possédant parfaitement son sujet, celle-ci nous a conduits au travers des différentes salles de cette exposition temporaire qui arrive à son terme dans quelques jours.

 

La guide-conférencière en pleine explication...

C'est une programmation résolument tournée vers la production des femmes artistes que mène depuis quelque temps le musée puisque, après l'exposition consacrée aux "Artistes voyageuses, appel du lointain", voici celle dédiée à Anna Boch, et qui sera directement suivie, à partir du 22 juin prochain, par "Femmes chez les Nabis, de fil en aiguille".

 



Anna Boch (1848-1936) était originaire de Belgique, issue d'une famille très aisée puisque à la tête des faïenceries bien connues Villeroy et Boch. Elle s'est d'ailleurs essayée à plusieurs reprises à la peinture sur ce type de support.

 

Une reproduction du portrait d'Anna Boch par Théo van Rysselberghe

Passionnée par tout ce qui touche aux arts en général, elle était à la fois peintre mais aussi musicienne et férue d'architecture. Elle réunissait ainsi régulièrement dans son salon écrivains, peintres, musiciens  parmi ses amis ou connaissances. Elle est un temps proche de Signac, Seurat et Théo van Rysselberghe et, sous leur influence, s'essaiera au pointillisme.

 


 

Femme éprise de liberté, elle a très tôt voyagé, souvent en voiture, conduite par son chauffeur personnel et elle a parcouru entre autres le sud de la France et ses paysages inondés de soleil, mais aussi la Bretagne. Elle adopte un style "néo-impressionniste" avec une grande importance donnée au travail sur la lumière. Après un premier séjour à Bénodet et Quimper, elle visite en 1912 Dinan, Saint-Brieuc, Perros-Guirrec... etc...


La salle des toiles "bretonnes" avec, ici, un très grand format...

Son frère, Eugène Boch, fait la connaissance près d'Arles de Vincent van Gogh qui réalise son portrait (prêté exceptionnellement par le musée d'Orsay). Mais c'est aussi l'ami d'Émile Bernard qui réalisera également plusieurs portraits d'Eugène.


Le portrait d'Eugène Boch, frère d'Anna, par Vincent van Gogh

Anna va acheter, avec son frère, plusieurs toiles de Gauguin en 1890 mais possède également des œuvres d'Henry Moret. Amie de Victor Horta, elle meuble son intérieur avec du mobilier de style Art nouveau, comme on peut le voir dans la reconstitution de son salon réalisée dans l'exposition. Au mur, une vue de Groix, de Moret, qui lui appartenait...


La reconstitution du salon d'Anna avec, au mur, le tableau d'Henry Moret

Après une heure de visite, nous voici dans la dernière salle. On aperçoit au fond, à droite, une toile lumineuse de Maurice Denis qui faisait partie de la collection du frère et la sœur. Un projet de décor du hall d'entrée de sa nouvelle maison par l'artiste ne verra pas le jour...


Chacun a pu ensuite parcourir à nouveau les différentes salles de l'exposition pour s'attarder devant telle ou telle œuvre, ou bien passer un moment à déambuler dans le parcours de l'exposition permanente, que l'on revoit toujours avec plaisir. Enfin certains d'entre nous ont terminé l'après-midi en terrasse, autour d'une boisson, au café situé juste devant l'entrée du musée, l'occasion d'échanger quelques impressions et, pour les membres du bureau, de mieux faire connaissance avec quelques adhérents. Moment fort sympathique et agréable, interrompu soudain par une averse !...

 

 

dimanche 14 avril 2024

LE MUSÉE A RÉOUVERT SES PORTES POUR SIX MOIS !...

     C'est ce samedi 6 avril 2024 que le musée du Faouët vient de réouvrir ses portes pour une toute nouvelle exposition consacrée à l'artiste Ernest Guérin

 

Ce que l'on nomme, dans le jargon du métier, le "bandeau-signature" de l'exposition

    Cette exposition s'intitule : "Ernest Guérin (1887-1952) peintre et enlumineur breton (une collection privée)"

    Voici une sélection de quelques photos prises, alors que les salles étaient encore totalement désertes, en milieu d'après-midi de ce samedi.  Elle a pour but de vous promener au travers des œuvres du peintre, déambulation de salle en salle, afin que vous puissiez vous rendre compte de l'atmosphère de chacune d'elle, de l'impression d'ensemble et de vous donner envie d'en savoir plus en venant au musée.

 

Une vue générale de la salle de l'ancienne chapelle


    C'est volontairement que nous n'avons pas sélectionné de clichés se focalisant individuellement sur telle ou telle œuvre, afin de ne pas  trop en montrer et vous laisser la surprise de la découverte.

 

Deux séries de miniatures de l'artiste, protégées par une vitre en plexiglass, sur les murs de la chapelle.

     Les œuvres sur papier, essentiellement des aquarelles et des gouaches, qui constituent la quasi-totalité des œuvres présentées, étant très sensibles à la lumière - et en particulier au soleil - les vitraux ont été occultés par de grande toiles grises, plongeant l'ancienne chapelle dans une demi pénombre. L'éclairage des tableaux n'en est que plus important et confère à cette salle une atmosphère différente de celle que l'on connait habituellement.

 



Un ensemble de cinq aquarelles, essentiellement des paysages bretons.


    Le musée a fait appel à un scénographe (Éric Morin à Rennes) pour la "mise en scène" des œuvres, leur placement, leur agencement, mais aussi pour le choix des couleurs des cimaises - un élément très important - : gris et gris-bleu pour l'ancienne chapelle...



    et une teinte "miel" pour la salle de l'étage qui renferme les joyaux de l'exposition...


Une vue d'ensemble de la salle de l'étage au sortir de l'escalier....

    C'est à dire l'ensemble des cinq grands triptyques représentant des scènes de pardons bretons : splendide !


Les cinq grands triptyques qui représentent divers pardons en Bretagne

    Dès l'entrée dans la salle, on ne voit qu'eux !... ils aimantent littéralement le regard. Mais ne négligez cependant pas ceux, de plus petit format, mais tout aussi intéressants, se trouvant sur le mur de gauche... l'un d'entre eux représente le site de Sainte Barbe dans une vue quasi panoramique.


Les triptyques de format plus modeste dont celui représentant Sainte Barbe au Faouët

Une vue de la chapelle prise sur le palier de l'étage...

 

Dans la structure se trouvant dans la chapelle quelques portraits féminins, peu nombreux dans l’œuvre du peintre



Quelques petits paysages, véritables miniatures !

    N'oubliez pas non plus d'aller voir, à droite de la première salle, celle consacrée aux enluminures, où vous pourrez vous rendre compte de la finesse et de la minutie du travail de Guérin, à la manière des  manuscrits et des "livres d'heures" du Moyen-âge. Il excelle dans l'utilisation des fioritures et des entrelacs accompagnant traditionnellement les scènes reproduites par les moines copistes.

    Vous avez jusqu'au 6 octobre prochain pour venir admirer les quelques 150 œuvres de cet artiste, en marge de tous les courants picturaux de son époque. Cet ensemble, très complet donne une bonne idée, globale et  précise de sa production puisqu'elle aborde tous les thèmes qui ont été traités par le peintre.

    Bonne visite. Viendront, en complément de ce parcours à découvrir, deux conférences, l'une lors des journées du Patrimoine donnée par le collectionneur, prêteur de l'ensemble des œuvres exposées, l'autre animée par un membre de notre association. Celle-ci aura lieu le dimanche 21 juillet à 15 heures dans la salle de conférences du musée. Elle vous permettra d'en savoir un peu plus sur la vie et l'oeuvre d'Ernest Guérin, par une approche biographique mais aussi grâce à un diaporama d'une sélection de tableaux de l'exposition ou d’œuvres non présentées, permettant de mieux cerner sa façon de travailler, sa technique et ses thèmes de prédilection.

    Dans la seconde salle de l'étage, dans laquelle la directrice du musée a rassemblé quelques œuvres de la collection permanente, vous pourrez voir, dans une vitrine,  deux des tableaux achetés en 2023 par notre association pour en faire don au musée.  Avec en particulier une aquarelle de Victor Robic, maire et initiateur de la collection du futur musée, à l'aube de la Première Guerre mondiale. Tout un symbole.... Un grand merci à tous nos adhérents qui ont permis ces achats.


mardi 9 avril 2024

VERNISSAGE DE L'EXPOSITION ERNEST GUÉRIN - 5 AVRIL 2024

 Vendredi 5 avril, à 18 heures, avait lieu le vernissage de la nouvelle exposition temporaire au musée du Faouët : "Ernest Guérin (1887-1952), peintre et enlumineur breton" (une collection particulière).

 

M. Christian Faivret, maire du Faouët, inaugure, au pupitre, l'exposition Ernest Guérin

C'est dans une atmosphère plus tamisée qu'à l'ordinaire, presque dans une semi-pénombre, qu'un nombreux public s'est réuni dans l'ancienne chapelle du musée. En effet les vitraux ont, pour l'occasion, été occultés par de grandes toiles grises, les aquarelles sur papier, qui représentent la quasi totalité des œuvres présentées étant relativement fragiles car sensibles à la lumière. Elles doivent donc être protégées. (les photos reproduites ont été retravaillées pour les éclaicir, leur qualité étant aussi réduite par la lumière parasite de l'éclairage du pupitre qui s'est avéré nécessaire pour la lecture !...)

 

Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, présente l'exposition au public présent

Se sont succédé(e)s au pupitre, pour les traditionnelles interventions lors de cette inauguration, Christian Faivret, maire du Faouët, Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, Jean-Paul Eyraud, prêteur de l'ensemble de la collection exposée, Christian Bellec, président de l'association des amis du musée, Renée Courtel, présidente de Roi Morvan Communauté, Dominique Le Niniven, vice-président du Conseil Départemental du Morbihan et enfin Muriel Jourda, sénatrice du Morbihan. 

 

Christian Bellec, président de l'association des amis du musée au pupitre, lors de son intervention

 Chacun des visiteurs invités a pu découvrir les 150 œuvres présentées dans cette exposition - parmi lesquelles de véritables miniatures - dont les différents intervenants se sont accordés à vanter les mérites. Une nouvelle fois c'est une superbe exposition que présente la municipalité du Faouët et que l'on doit au travail remarquable de toute l'équipe du musée. Sa directrice, bien sûr, mais aussi Marilyn Le Mentec, chargée de communication et Bérengère Guillou, médiatrice culturelle, secondées pour les aspects techniques, accrochage des œuvres et éclairage, entre autres, par une équipe passée maîtresse dans ce travail qui doit être soigné, précis et méticuleux, membres du service technique des employés municipaux.

 

M. Dominique le Niniven, vice-président du Conseil départemental du Morbihan

Après cette succession de discours, le public présent a pu se restaurer et échanger ses impressions autour d'un "pot de l'amitié" qui avait lieu dans l'ancien cloître du couvent des Ursulines. 

L'exposition qui a débuté le lendemain de cette inauguration, soit le samedi 6 avril, se déroulera jusqu'au 6 octobre prochain. L'association des amis du musée souhaite une très agréable visite à tous les visiteurs de cette nouvelle exposition temporaire qui, encore une fois, par sa qualité, fait honneur à la réputation du musée et à la commune. 

 

Mme Muriel Jourda, sénatrice du Morbihan, s'adresse au public réuni dans l'ancienne chapelle du musée


samedi 23 mars 2024

À DEUX SEMAINES DE LA RÉOUVERTURE DU MUSÉE...

 Dans deux semaines, le musée du Faouët rouvre ses portes avec une exposition consacrée à :  

ERNEST GUÉRIN

(1887- 1952)

Peintre et enlumineur breton 

    En avant-première, voici l'affiche de cette exposition qui se déroulera du 6 avril au 6 octobre prochains.


 

    Et pour apporter quelques précisions sur son contenu, quoi de mieux que le texte de la quatrième de couverture du catalogue de 96 pages que vous pourrez acquérir au musée dès l'ouverture de l'exposition le samedi 6 avril ?...

" La collection présentée offre un voyage au pays du peintre Ernest Guérin, dont l'art tout entier est consacré à la Bretagne. Passionné par l'époque médiévale, il y puise son inspiration pour ses enluminures et également pour ses encadrements qui sont un élément indissociable de son œuvre.

Profondément attaché à la culture régionale, l'artiste l'exprime dans la peinture de paysage, notamment dans la représentation aquarellée des pardons de Basse-Bretagne. La terre, la mer et le ciel y révèlent l'âme bretonne tout autant que les personnages qui sont, le plus souvent, réduits à de petites silhouettes. "

A très bientôt !.....